Ateliers de mosaïque

Je propose des ateliers de mosaïque pour tout public.
Ces ateliers développeront le côté créateur et réveilleront l'imagination en jouant avec toutes sortes de matériaux. Ils stimuleront la sensibilité tactile et visuelle, la précision du geste, la notion de patience et de concentration. Dans tous les cas, la force physique n'est pas nécessaire, c'est l'imagination et la curiosité qui sont stimulés.
C'est pour cela que mes ateliers s'adapteront aussi bien pour des enfants, maternels ou primaires, que des adolescent et des adultes, mais aussi pour des personnes agées.
J'ai aussi particulièrement réfléchi à l'intérêt que peut représenter ces ateliers pour des enfants (ou adultes) en situation de handicap en développant le travail en fonction du handicap.

• Pour les enfants...

Sur un carton fort, ils dessinent un motif ou un dessin de leur imagination pour ensuite coller des petites et grosses perles, des paillettes, des coquillages, du tissu, de la mousse, des papiers de couleur,du papier crépon, des plume, des coquilles d'oeufs, des petits bouts de pâtes de verre et de grès déjà coupés et d'autres matériaux de récupération.
La pâte de verre fait penser à du verre émaillé donc brillant tandis que le grès est un matériaux poreux et mat.

Le tableau peut aussi se faire à partir d'un tangram (jeu chinois comportant
7 pièces géométriques). Les 7 pièces sont découpées dans du carton fort et
sont placées de différentes manières afin d'obtenir un animal, un
personnage, un visage.. Une fois la forme choisis, les pièces du tangram
sont collées sur un autre support en bois contreplaqué ou carton plus fort
que le premier. Puis chaque pièce est décorées avec les mêmes types de
matériaux indiqué plus haut.

Le support peut être aussi des petites boîtes
en bois ou en carton, des petits pots en terre cuite (pots de yaourt).
La colle transparente universelle convient parfaitement pour ce type de travail. Au final, on obtient des mosaïques de matériaux divers sans joint blanc.

Un autre exemple de technique est d'effectuer un dessin ou un peinture sur du carton fort. En suivant le principe du puzzle, le dessin ou la peinture est découpé en petites formes géométriques. Ceux-ci sont recollés sur un autre carton fort afin de reconstituer le dessin et la peinture initiale.

• Pour les ados et adultes,

il y a différentes techniques. Dans la première, on utilisera principalement du bois comme support. Le tableau en mosaïque sur contreplaqué me semble assez facile et intéressant pour un premier contact. Là aussi, nous pouvons travailler à partir d'un dessin imaginatif ou déjà existant, soit une photo, une peinture ou un motif géométrique. Le dessin est directement reporté sur le contreplaqué à l'aide d'un papier calque et d'un papier carbone. Puis on entame à l'encollage des tesselles, qui se limitent à la pâte de verre, au grès, aux morceaux de miroir et au carrelage.
La colle blanche à bois convient parfaitement pour cette opération. La découpe des tesselles en petits carrés, rectangles ou trapèzes (pour donner le mouvement d'une courbe) ou encore en formes plus aléatoires se fait à l'aide de la pince de carreleur, appelé aussi pince japonaise.
Une fois la mosaïque terminée, on prépare le ciment-joint.
Celui-ci se présente en poudre et se mélange avec de l'eau; il
faut obtenir une consistance pareille au yaourt. On peut ajouter
au mélange des pigments de couleur au choix afin de colorer
les joints de la mosaïque finale. Dans ce cas-là, il faut appliquer
au pinceau un vitrificateur sur le joint final afin que la couleur
ne s'en aille pas. Une fois le ciment prêt à l'emploi, il est étalé
sur toute la surface de la mosaïque en le faisant bien
pénétrer dans les interstices entre les tesselles. Une demi-heure après environ, le surplus du ciment-joint est retiré à l'aide d'un chiffon sec et propre. Avec cette technique, nous pouvons choisir des plaques d'ardoise comme support. Ce qui est intéressant,
c'est de faire un tableau "inachevé" laissant l'ardoise apparente. Ainsi, l'ardoise n'est pas seulement le support mais fait aussi partie du tableau en jouant avec la différence de matières entre les tesselles de mosaïque et l'ardoise.

Une 2° technique consiste à étaler, à l'aide d'une spatule ou à la main tout simplement, une couche de ciment-colle en pâte prête à l'emploi, sur le support choisi. Cette technique permet un plus grand choix de supports (bois, porcelaine, terre cuite, plâtre, plastique dur..) et de matériaux (grès, pâtes de verre, carrelage, galets, coquillages, miroirs..) Puis les matériaux sont enfoncés dans le ciment-colle. Une fois l'oeuvre terminé, un temps de séchage de 24heures est nécessaire avant de poncer au papier de verre le surplus de ciment-colle, afin de le rendre plus uniforme. Si la mosaïque est trop sèche, elle peut être humidifiée, à l'aide d'un pinceau, ainsi pour faciliter le ponçage.

Troisième technique; même principe d'abord que la première, soit de reporter un dessin, à l'aide de papier calque et de papier carbone, non pas sur du bois, mais sur du grillage en plastique souple ou en fibre de verre ou encore sur du tissu de broderie. Puis les tesselles seront collées directement sur ce support souple, ce qui rend la mosaïque facilement transportable et plus légère. On pourra utiliser des pâtes de verre, du grès ou des émaux de briard. Cette technique permet de poser la mosaïque n'importe où, aussi bien sur toutes sortes de support, mais aussi sur un pan de mur directement. La mosaïque est ainsi fixée sur le support désiré, à l'aide d'un ciment-colle. Après avoir nettoyer le surplus de ciment-colle, un temps de séchage de 24h est nécessaire avant procéder à la pose du ciment-joint.

• Pour les handicapés moteur, mal-voyant, mal-entendant,

Dans tous les cas, le travail de la mosaïque développent la concentration et la précision du geste, en utilisant des formes et des couleurs.
Chez les mal-voyant, jouer avec les différences de matériaux, de matières et de textures approfondissent leur sensibilité tactile. Ils pourront aussi créer une sensation à partir d'une texture et jouer avec des épaisseurs distinctes. En s'inspirant d'une musique, ils pourront la "matérialiser" et ainsi créer une mosaïque.
Chez les mal-entendant, ces ateliers exercent davantage la mémoire visuelle, en s'inspirant d'une composition déjà vue auparavant et reproduit de mémoire.

• Pour les personnes âgées,

Ce travail stimule le côté créatif, développe la précision du geste, la concentration, la patience et réveille l'imagination en jouant avec toutes sortes de matériaux, en mettant en avant la sensibilité tactile des différentes matières et la sensibilité de la vue.